Voici une lettre que j’ai ecrite lors du deces de ma maman.
Voici une lettre que j’ai ecrite lors du deces de ma maman, le 26 juin 2006.
J’ai ecrit cette lettre en revenant de l’hopital, ce qui faisait tout juste 2 heures que je savais, j’avais pleure sur elle, deja decedee. je decidai de lui ecrire. votre lettre fut lue a l’eglise.
Je vous ecris a tous, car je ne peux pas dormir et je dois ecrire. Ca doit aller. Alors je me confie en groupe.
Me voila seule. Me voila seule et demunie. C?ur gros, je pleure sans arret, tellement j’habite seche de reconfort. Je ne sais jamais quoi dire, quoi affirmer, De quelle fai§on le dire, l’ecrire, ou aussi le crier, il y a une boule, une de ces boules pognee la, dans la gorge. J e ne suis gui?re capable de dormir, le regard bouffis, rouges, ils ferment, mais ne je ne suis pas capable. Seigneur, pourquoi ?
Me voila seule, demunie, sans armes, je viens de perdre un gros morceau dans ma vie, ma MERE. Eh oui, la fond est la et vous guette, ne vous le devoile jamais et elle vient chercher des personnes sans avertir. Je n’etais gui?re prete a vivre ce deuil. J’avais tellement de trucs a penser a ma maman, elle qui est ma confidente, mon amie, la grand-mere de ma fille, le reconfort lorsque j’etais malade, Quand j’avais besoin de recommandations. Qui dorenavant je vais pouvoir appeler ?
Me voila seule desormais. je ne realise gui?re qu’elle nous a quittes. je ne VEUX gui?re. j’ai tellement en gali?re en dedans. votre deuil, un deuil difficile a vivre. je demande a tout l’univers de reunir l’energie Afin de nous accompagner la famille et moi dans votre epreuve, car ma tante etait le noyau ma famille. Alors nous avons perdu brutalement une perle rare. ma perle, ma mere.
Maman, je t’epouse, aide-moi a passer au travers.
j’ai mal, je ne sais plus quoi faire, je hurle. J’etais la, dans une telle chambre, ou ils l’avaient ramenee Afin de 1 dernier salut, j’etais la, a J’ai serrer fort dans mes bras et me reprocher de ne point lui avoir jase aujourd’hui avec manque de temps. Je l’appellerai demain, me disais-je. Maman pardonne-moi de forcement remettre a demain. Je la serrais tri?s contre moi car je savais que le moment prochain de la revoir etait dans cette boite de bois. je la serrais fort extri?mement fort, lui disant que je l’aime et que je l’aimerai toujours, lui suppliant de l’aide et qu’elle veille via nous comme cette dernii?re l’avait si bien fait depuis notre naissance. je la serrais fort fort fort. autant que je l’aime et qu’elle me manquera. Mon pere demuni, ne sachant jamais quoi me penser, lui aussi tout aussi surpris via votre mort brutale.
Voila, me voila seule maintenant, environ tante, demunie, ne sachant plus quoi dire, affirmer, je ne fais que pleurer car une telle nuit-la, je voudrais l’avoir revee. me reveiller demain et appeler maman, lui dire, en tout cas, j’ai ete tout un cauchemar. Mais non, j’suis seule et j’dois realiser que je ne pourrais plus l’appeler, je n’ai plus de mere. Une maman, une telle personne qui nous met au monde et que parfois lorsqu’elle te prend trop bien soin de nous, on lui reproche de nous etouffer, lorsqu’elle nous ignore, elle nous manque. lorsqu’elle nous quitte, nous ne savons plus quoi faire, quoi dire. Puisse me reveiller et me dire que j’aurai reve. Ah le destin disent-ils. a quoi bon votre destin quand il vient nous chercher les meilleurs en premier ?
Ah oui, vous allez me dire, c’est parce que tu es assez forte concernant le vivre ce deuil. Pas sure, mais je sais que physiquement cette dernii?re n’y est plus mais que dans mon c?ur et dans mon ame, elle a laisse nos plus bonnes valeurs et surtout, bien son amour. C’est avec cet amour que je te requi?te maman, de veiller dans papa, lui qui t’adorait et vous cherira encore. Veille aussi concernant Melany, ta fille qui etait ton ombre. J’aimerais evidemment que tu veilles dans ton p’tit dernier: Philippe, ton mari en junior ! Bien sur tu n’oublies pas tes trois petits enfants, Maxime, Audreanne et Daphnee. Prends lait aussi de notre entourage, notre soutien qui nous aide a travers une telle epreuve, parents et amis proches car sans eux, ta perte pourrait i?tre bien plus un vide et penible. Je sais maman que tu n’es pas loin et que tu nous as aimes et cheris tout le long de ta vie, mais je tiens a votre que tu saches que c’est reciproque. Toi maman qui avait peur de ne point plaire a des personnes, vois-tu maintenant comment tu etais non juste appreciee, mais adoree. Je pourrais t’ecrire une lettre de cinquante pages pour te penser votre soir salut, mais il manque des mots dans cette terrible douleur, alors je te sens pres de moi,